A la porte de l’Orient, la Turquie – partie 1

L’entrée en Turquie depuis la Grèce en passant par la frontière sud est un petit peu plus simple que la frontière nord (testé il y a 2 ans). Il n’y a pas besoins de courir dans dans différents bureaux afin de recueillir tous les tampons nécessaires sur le passeport il suffit d’avancer au fur et à mesure avec son véhicule en suivant les autres histoire de voir comment ça marche.
Après plusieurs vérifications de ma plaque sur la moto, quelques sourires et quelques nouveaux tampons dans le passeport me voilà en Turquie.

Frontière sud Grèce/Turquie

Je suis en Turquie ok mais après? Et bien pour l’instant rien pendant des kilomètres. La route principale après la frontière est une sorte d’immense voie rapide sans saveur et pas grand chose pour y échapper si l’on souhaite aller vers l’est. Cette année j’ai voulu éviter Istanbul. J’y suis déjà allé certes pas longtemps et j’ai envie de voir autre chose. Direction le sud pour prendre le ferryboat entre Eceabat et Canakkale afin de traverser la mer de Marmara.

Dans la file d’attente pour le ferry

J’ai raté le premier puisque j’ai dû trouver un distributeur (je n’avais que des euros sur moi). J’ai trouvé le distributeur à 10 mètres de l’entrée pour le ferry bref… J’aurai pu rester dans la file plutôt que de tout refaire. Enfin ce n’est pas grave les allers/retours sont réguliers et rapide.

Eceabat depuis le ferry

Le ferry me semble bien petit par rapport au tanker qui transit dans le détroit.

tanker dans le détroit de marmara

Suite à quelques mésaventures au départ de France (retard dans la livraison des pneus mixtes MITAS E-07 Dakar), j’ai dû partir avec des pneus routes dunlop TrailSmart. Donc je suis à la recherche d’un train de pneus mixte ou offroad pour la route du Pamir au Tadjikistan. Direction Bandirma qui est loin d’être une station balnéaire mais le repère de Bora Eris. Je l’ai contacté quelques semaines plus tôt pour lui acheter des TKC 80. Après quelques gouttes sur la tête je déboule chez Eris Continental ! Après un super accueil par son collègue de travail, je rencontre enfin Bora et Vangelis un motard Suisse qui part visiter l’Iran. Bora gère 2 affaires en parallèle le magasins de pneus et une ferme, il est super souriant et bavard ! Plusieurs thés plus tard (je ne compte pas en minutes SNCF ici, il faut compter en thé 😉 ).  Je récupère mes pneus en me demandant où est-ce que j’allais pouvoir les mettre et je prends la direction d’Izmir.

Ma nouvelle baleine bleue avec ses pneus

L’entrée dans Izmir se fait de nuit avec des voitures dans tous les sens. C’est une grosse ville et le périph est une sorte de 2×4 voies. Il n’y a pas de bouchons mais c’est quand même un peu le bordel quand tu ne connais pas la ville. Je n’imagine pas rentrer dans une ville comme ça sans GPS…

Petite balade dans la ville par plus de 30 degrés.

J’ai marché presque 6h nonstop pour faire le maximum mais la ville est trop grande.

A la base le lendemain je souhaitais prendre la direction d’Antalya en Anatolie du sud mais j’ai un peu de retard sur mon planning, je décide de filer droit vers la Cappadoce en prenant la direction de Konya. En essayant de temps en temps d’éviter les voies rapides qui sont ennuyantes mais qui en plus me bouffent le pneu arrière à vue d’œil.

En direction de Konya dans les montagnes

La montagne est bien plus sympathique ! Il me faudrait 1 mois de plus pour explorer les petites routes de Turquie …

Sur la route de Konya

Il se fait tard la nuit commence à tomber et je n’ai pas envie d’atteindre Konya en pleine nuit. L’expérience de Izmir m’a suffit. Avec la fatigue de la journée et le trafic inutile de jouer avec le feu. J’ai encore quelques mois et de nombreux pays à découvrir. Il faut rouler smooth (hein le belge !). Cette nuit sera en mode roots. Camping sauvage !

into the wild

Petite anecdote de la soirée. Je sors mon réchaud et je cherche mes allumettes ?! Introuvable, ah ba oui j’avais perdu quelque chose en roulant au Monténégro, je viens de comprendre ce que c’était ! Bon c’est pas grave, j’ai des sardines, un peu de pâté, du pain et ma bouteille de vin blanc de Bosnie ça fera l’affaire 🙂
(Depuis j’ai racheté des allumettes et un briquet)

Prochainement, Turquie partie 2 : De la Cappadoce à Trabzon

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